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"J'irair danser en Inde"
Éditions ALMORA
(Récit de vie)
J'écris des chroniques régulières pour le magazine "Infos Yoga" et pour "La Nouvelle Revue de l'Inde" (Éditions L'Harmattan)
Vous trouverez ci-dessous la liste de mes écrits publiés (lien pdf):
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Sens et santé, Groupe Le Monde, n°1, mars 2017-Bharata Natyam, un Yoga du soin
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Infos yoga, été 2013 - La Main dans la pratique du Hatha Yoga
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Infos yoga, mai 2013 - OM
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Infos yoga 85, février 2012 - Rencontre avec un Yoga de la danse
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Infos yoga 73, été 2009 - Natyanjali, salutation à la danse
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Infos yoga 64, octobre 2007 - Bharata natyam, Yoga et Kinésithérapie, un même souffle au quotidien
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La Nouvelle Revue de l'Inde, n°003 juin 2010, Éditions L'Harmattan - Danser l'Inde
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La Nouvelle Revue de l'Inde, n°005 octobre 2011, Éditions L'Harmattan - Ramayana et danse
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La Nouvelle Revue de l'Inde, n°006 octobre 2012, Éditions L'Harmattan - B, ou presque
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La Nouvelle Revue de l’Inde, septembre 2009, Éditions L’Harmattan : Omniprésence de la femme en Inde
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La Revue de l'Inde, n°8 (juillet-aout septembre 2007) - "Hommage à l'éléphante"
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La Revue de l'Inde, Ed Les Belles Lettres, n°3 (Avril-juin 2006) et n°6 (Janvier-Mars 2007) :
Bharata Natyam, un yoga du soin
Bharata Natyam : Voie d'éveil pour les enfants. -
Le Bulletin Belge Les Voies de l'Orient n°102 de Janvier 2007 - Extrait du mémoire, "Tradition, Transmission, une mémoire vivante"
Extrait du mémoire Le carnets du Yoga: Tradition, Transmission, une mémoire vivante"
Danser
"Danser est la façon la plus évidente de transmettre. Au-delà de la tradition véhiculée, c’est avant tout partager sa joie.
Ma première motivation dans la pratique du Bharata Natyam a toujours été intimement liée au plaisir éprouvé. La danse sacrée révèle en moi la nature jubilatoire d’exister. Ceci me met en contact avec une force vitale qui a rapport avec l’enthousiasme. Il est intéressant de noter que la racine grecque du mot enthousiasme vient de théos qui veut dire : avoir le dieu en soi.
Danser, c’est se donner totalement à l’instant présent, moment magique de la somme de tous les moments où l’on a poli pas à pas le geste pour se couler avec de plus en plus de fluidité dans le flot de la musique. Être en rythme procède de ce travail où musique et mouvement sont réunis dans le présent, ce qui requiert technique et sensibilité.
Cette unité de la musique et du geste est clairement définie dans l’apprentissage du Bharata Natyam. Le maître frappe un socle de bois à l’aide d’un bâton pour imprimer rythmiquement la gestuelle à travers les frappes de pied de l’élève tout en scandant par des sons ces différentes phrases rythmiques, fondement de la passation orale de cet art. On peut littéralement dire que le maître guide son élève de sa voix dont la coloration sculpte la précision et l’intensité du mouvement d’où naîtra l’émotion. L’élève devient alors l’incarnation du chant du maître, l’expression dansée de sa voix. Vivre cette fusion et le travail d’humilité qu’elle exige nous prépare symboliquement à l’identification du danseur avec Shiva, de l’individu avec l’universel.
La première danse d’un récital classique se nomme Pushpanjali c’est-à-dire : offrande de fleurs.
Par la discipline de la pratique qui nous travaille au corps et exige de l’esprit une attention totale à ce qui se joue musicalement en nous, la danse permet de se centrer. C’est un rendez-vous avec l’essence de nous-mêmes, avec le grand tout qui nous a engendrés.
Danser en public, c’est dépasser notre seule dimension pour aller vers les autres et leur offrir cette fleur cueillie dans le jardin de notre ardeur."
Un autre extrait du mémoire "Danseuse des hopitaux" a été lu et enregistré au Lecteurs Studio (sponsorisé par la Sncf) pour être diffusé dans les gares tout au long de l'année 2007.